Accès terrestres

Vue générale du Port Est
 
 

Les transports ferroviaire et fluvial occupent, depuis de nombreuses années déjà, une place prépondérante dans les pré et post acheminements terrestres du Port de Dunkerque. La part modale des transports alternatifs à la route se situe ainsi au-delà des 60 %.

En relation directe avec le Grenelle de l’Environnement et l’engagement national pour le fret ferroviaire, le Port de Dunkerque a, dans le cadre de son projet stratégique, intégré un plan d’action ambitieux visant à augmenter les volumes de transport terrestre massifié et à maintenir ainsi à un niveau élevé la part modale du fret non routier dans l’acheminement des marchandises.

Le recours accru aux modes de transports alternatifs s’appuie notamment sur la signature en mars 2009 d’un nouveau Contrat de Progrès unissant Dunkerque-Port, Voies navigables de France (VNF), le SPEM (Syndicat Professionnel des Entrepreneurs Maritimes) et l’Union Maritime et Commerciale (UMC), et la conclusion d’une convention de partenariat entre Réseau Ferré de France (RFF) et Dunkerque-Port.

Route :

Le Port de Dunkerque dispose d’accès directs et fluides au réseau autoroutier ouest-européen, via l’A25 et l’A16.

Voie d’eau :

Avec un trafic annuel de 2,4 MT, Dunkerque est le premier port fluvial de la région Nord-Pas de Calais. Le canal à grand gabarit Dunkerque-Valenciennes permet une navigation avec des unités fluviales de 3 000 T sur les principaux ports intérieurs du Nord-Pas de Calais. Le réseau fluvial belge et rhénan est accessible aux convois de 1 350 T. En 2016, l’ouverture du canal Seine Nord Europe permettra d’étendre l’Hinterland fluvial du port vers la Picardie et la région parisienne.

Fer :

Le trafic ferroviaire généré par le port et la zone industrialo-portuaire est de l’ordre de 14 MT par an, ce qui fait de Dunkerque le premier pôle de fret ferroviaire français (12 % du fret national).

Un vaste programme d’investissements de 61,5 M€ pour l’optimisation des dessertes ferroviaires portuaires a été lancé sur la période 2009 - 2013. Il vise notamment à augmenter la capacité ferroviaire du port, à permettre l’accès direct en traction électrique sur les faisceaux du Port Ouest (pour desserte des terminaux à pondéreux et conteneurs ainsi que des zones logistiques) et à optimiser l’interfaçage entre les voies ferrées portuaires et le réseau ferré national.

L’artère Nord-Est du réseau ferroviaire français est reliée au Port Ouest par une voie électrifiée de bout en bout qui permet l’acheminement de trains lourds de pondéreux, notamment vers l’Est de la France.