Après douze années de collaboration étroite entre la Guadeloupe et la Martinique pour le transport réfrigéré des bananes, Dunkerque-Port, le CNTPA-CSOPMI et l’Union des Groupements des Producteurs de Bananes de Guadeloupe & Martinique (UGPBAN) ont souhaité renforcer leur partenariat par la signature d’une nouvelle Charte. Le document a été paraphé par Eric de Lucy, Président de l’UGPBAN, Martine Bonny, Présidente du Directoire de DUNKERQUE-PORT et Franck Gonsse, Secrétaire général du CNTPA-CSOPMI (Chambre syndicale des ouvriers du port mensualisés et intermittents), en présence de Xavier Eiglier, Directeur des Lignes Antilles Guyane CMA-CGM et Michel Delebarre, président de la Communauté urbaine de Dunkerque.
Assurer une garantie de qualité lors de déchargements des bananes à Dunkerque.
Les Bananes de Guadeloupe & Martinique sont des denrées hautement périssables et doivent faire l’objet d’une attention toute particulière, notamment en sécurisant l’approvisionnement vers les plates-formes de distribution.
· Cette Charte est donc le moyen d’assurer prioritairement l’accostage des navires transportant des cargaisons de bananes dans le cadre du Règlement pour l’exploitation des postes à quai publics.
· Elle permet également de mettre en œuvre les moyens disponibles aux opérations de déchargement des conteneurs de bananes et à leur positionnement aux portes des entrepôts logistiques.
« Grâce à cette Charte, les signataires fiabilisent et pérennisent la filière Banane de Guadeloupe & Martinique à Dunkerque (ce fruit représente un tonnage annuel de l’ordre de 300 000 tonnes pour Dunkerque-Port) afin de contribuer à maintenir une position de premier port français pour le traitement de fruits et légumes en conteneurs », explique Xavier Eiglier.
Une démarche « qualité » inscrite dans le plan de la Banane de Guadeloupe & Martinique en faveur du développement durable
Depuis le lancement en décembre 2008 du Plan Banane Durable, l’Union des Groupements de Producteurs de Banane de Guadeloupe & Martinique (UGPBAN) s’engage en faveur du développement durable à travers trois piliers que sont l’environnement, le social et l’économie.
« Cette Charte démontre une volonté réelle de garantir la fiabilité sociale sur le Port, mais aussi d’offrir aux consommateurs un fruit de grande qualité, respectueux de l’environnement et des hommes qui le cultivent », se félicite Eric de Lucy.