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TRAFIC 2013 : 43,6 MT
21 janvier 2014

L’activité cumulée, tous trafics confondus, s’élève en 2013 à 43,6 MT, en retrait de 8,5% par rapport à l’année précédente.

Pourtant, il faut souligner l’impact record des conteneurs qui totalisent une hausse de 12% par rapport à 2012.

Cet écart résulte principalement des conséquences de la fermeture de la centrale thermique E.oN de Kingsnorth (UK) qui affecte les trafics de charbon et, par ailleurs de l’impact de la présence temporaire d’un 4ème navire en début d’année 2012 à Dunkerque sur la ligne transmanche DFDS.

Si l’on analyse le trafic en dehors de l’impact de l’activité E.oN, la variation entre 2013 et 2012 ne serait que de 0,4%.

     • MARCHANDISES DIVERSES : UNE PERFORMANCE RECORD DES CONTENEURS ET UNE ANNEE DU ROULIER CONFORME AUX ATTENTES

Le roulier transmanche se compare à l’année 2012 qui avait connu le renfort d’un 4ème navire (le Norman Spirit) sur la période du 1er janvier à la mi-février 2012 suite au blocage des installations du port de Calais.

Le service étant revenu à sa configuration normale de 3 navires, le trafic est logiquement en baisse (- 6 % en tonnage à 12,3 MT) mais reste conforme aux attentes.

Le nombre d’unités de fret est néanmoins satisfaisant avec un total de 540 000 unités (500 000 camions et remorques).

Le nombre de passagers recule de 8 % à plus de 2,3 millions de voyageurs et chauffeurs.

Les conteneurs totalisent 292 000 EVP à la fin du mois de décembre, en progrès de 12 %. Les conteneurs pleins affichent une hausse de 13 % à 165 000 EVP.

Les marchandises conventionnelles (aciers, tubes, sucre en sacs, colis lourds) sont stables à hauteur de 900 KT.

• VRACS SOLIDES : LA FERMETURE DE E.oN IMPACTE LE TRAFIC

Après un début d’année difficile marqué par la remise en route progressive du HF 2 chez ArcelorMittal et par un niveau de stock élevé, les minerais se sont redressés à partir du second trimestre. Le trafic est similaire à celui enregistré en 2012 soit 12 MT.

Le charbon est globalement en baisse de 34 % pour un tonnage de 5,35 MT, principalement en raison de la fermeture de la centrale thermique E.oN de Kingsnorth qui ampute le trafic de 3,85 MT. A périmètre constant, les flux de charbon seraient en progression de 25 %.

Les sorties de céréales profitent de la bonne orientation du marché d’exportation français pour réaliser de bons chiffres depuis le début de campagne 2013-2014. Le trafic 2013 s’élève à 1,55 MT, en augmentation de 47 % par rapport à l’an passé, dont près de 1,1 MT pour le seul second semestre 2013.

Les « petits » vracs solides sont en baisse de 12 % avec 2,7 MT. A l’exportation, le trafic est en hausse de 14 % grâce au bon niveau de chargement des ferroalliages ainsi que des scories et laitiers.

Globalement, les vracs solides sont en retrait de 11 % à 21,6 MT.

Sans l’impact du trafic de Kingsnorth, l’activité serait en hausse de 5 %.
    
    • VRACS LIQUIDES : LE PORT SUBIT LA FERMETURE DE DIESTER INDUSTRIE

Les produits raffinés sont en diminution de 7 % pour un tonnage de 5,2 MT.

Les autres vracs liquides sont en repli de 29 % pour un tonnage de 0,9 MT.

L’essentiel de la baisse s’explique par la fermeture d’une usine de production de diester située dans la périphérie dunkerquoise qui a impacté l’activité du port de Dunkerque de plus de
0,25 MT.

Les vracs liquides sont globalement en baisse de 11 % avec 6,1 MT.

    • NOMBRE D’ESCALES : RENFORCEMENT DES LIGNES CONTENEURISÉES

L’analyse du trafic à partir du nombre d’escales fait apparaître une hausse du nombre d’escales de navires porte-conteneurs de 13 %, grâce à l’ouverture de nouvelles lignes (682 escales contre 602 en 2012).

Les escales de navires rouliers transmanche ont très logiquement baissé de 4 % avec 3 884 escales  contre 4 037 en 2012.

Les escales de navires de vracs  solides baissent de 25 % (747 escales contre 999 en 2012). Elles sont affectées par la fermeture de la centrale thermique de Kingsnorth qui a fait perdre
60 % du nombre d’escales de navires charbonniers (122 escales contre 308 en 2012), notamment de nombreux petits navires au rechargement.

Les céréales sont dynamiques et le nombre d’escales s’accroît de 20% (65 escales contre 54 en 2012).

Les vracs liquides subissent l’augmentation de la taille moyenne des navires et la fermeture de Diester Industrie pour apparaître en retrait de 20 % (649 escales contre 815 en 2012).

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